Langue de boeuf braisée

Un plat d’hiver savoureux

Langue de bœuf braisée
Lorsque nous partons au ski, nous emmenons toujours nos repas faits maison à réchauffer. Cela permet en alternant avec fondues et raclettes de se régaler toute la semaine sans passer de temps dans la cuisine ( qui souvent est sommaire). En février, nous avions misé entre autre sur la langue de boeuf braisée.

 Les ingrédients pour 6/8 personnes. 
1 langue de bœuf d’environ 2 kg
120 g de beurre
80 g d’huile
300 g de lard
30 à 40 petits oignons grelots
300 g de carottes
1 litre et 1/2 de bouillon de pot au feu (ou de l’eau et des cubes légumes et bœuf Maggi)
1/2 litre de vin blanc
1 bouquet garni (4 brindilles de thym, 1 branche de céleri, 2 feuilles de laurier, 8 brins de persil)
1 cuillérée à soupe de farine
1 cuillérée à soupe de concentré de tomate
Sel et poivre


La préparation
 Faites dégorger la langue pendant 2h à l’eau froide. Mettez la ensuite dans un récipient contenant 2 litres d’eau froide salée. Portez à ébullition et laissez bouillir à feu moyen 8 à 10 minutes.

Epluchez les carottes, rincez-les et coupez-les en bâtonnets. Epluchez les oignons. Otez la couenne du lard et coupez-le en dés ou en bâtonnets.

Retirez la langue de l’eau et placez la sous le robinet d’eau froide jusqu’à ce que la langue soit tiède. Enlevez la peau et épongez la langue dans un papier absorbant.

Dans une cocotte, faites fondre 50g de beurre et ajoutez oignons, carottes et lard. Rajoutez le reste du beurre et l’huile pour faire rôtir la langue 10 minutes sur chaque face.

Rajoutez la farine, le vin blanc, le bouillon de légumes, le bouquet garni et les os de veau. La langue doit être recouverte jusqu’à mi-hauteur. Couvrez et laisser mijoter durant 2h minimum.

Délayez le concentré de tomates dans la sauce puis salez et poivrez à votre convenance.

Tranchez la langue et servez bien chaud accompagné de riz ou de pommes de terre ou de pâte pu même de pain.

La dégustation
La première fois, il faut faire abstraction de l’apparence du produit principal brut avant transformation. Il faut également se dire que c’est bon pour la planète de manger toutes les parties du bœuf. Mais après transformation, c’est magique : la langue est moelleuse à souhait et très goûteuse. Dégustée à côté du poêle à bois après une bonne journée de ski ou de raquettes, c’est un pur bonheur. En terme d’accompagnement, il y a plusieurs écoles mais personnellement je préfère les pommes de terre vapeur à écraser dans la sauce mijotée. Le seul problème c’est qu’on y revient pour finir la purée puis pour finir la viande et ça peut durer…
J’espère que je vous ai converti. Bonne dégustation !

 

 

 

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